Le trombone
Je crois que j’ai découvert le trombone au à l’occasion d’un concert d’ Annie Cordy au théâtre d’ Ales dans les années 60. Elle se produisait je l’ ai compris plus tard (j’étais petit) avec deux excellents trombonistes de l’ époque, Benny Vasseur et André Paquinet.
J’avais été marqué par la particularité de cet instrument (la coulisse), et le son si singulier, si expressif.
Bien plus tard j’ai pratiqué le trombone à piston, le tuba alto dans une fanfare étudiante, et j’ai gardé cette habitude de m’intéresser vaguement aux embouchures, jusqu’au jour ou j’ai eu besoin de prendre des cours parce que j’avais dit oui à une proposition de groupe dans lequel je devais jouer de l’euphonium, et me sentais un peu trop “léger” pour honorer le contrat.
Je suis donc allé prendre des cours au conservatoire de Nîmes en auditeur libre, et de fil en aiguille, le professeur – l’excellent Claude Dorel – m’a proposé de “passer” au trombone, et a insisté pour m’obtenir une dérogation et que l’on m’inscrive en tant qu’élève, alors que j’avais largement dépassé l’âge.
Je le remercie ici beaucoup pour ces années de partage et de découvertes, même si ses efforts n’ont pas été récompensés au mieux, je ne suis pas un excellent tromboniste, mais je pratique toujours avec le même plaisir.